Le passage de Mark Cooper avec les Hawks de Hawkesbury ne sera pas oublié de sitôt par les amateurs de hockey de la région. Le Régional est donc allé à la rencontre du dernier capitaine du Flock qui s’envolera bientôt vers les États-Unis pour poursuivre sa carrière avec les River Hawks de l’Université du Massachusetts à Lowell (UMass-Lowell).
« L’équipe est vraiment bien gérée. Nos entraîneurs sont excellents et savent surtout comment mettre chaque joueur dans une position où il pourra connaitre du succès… Pourvu qu’il travaille en conséquence », raconte Mark Cooper, se voulant extrêmement reconnaissant envers toute l’organisation des Hawks pour laquelle il a évolué pendant trois ans.
De ces trois années, la saison 2021-2022 aura été la plus mémorable, autant pour les Hawks, que pour leur capitaine. Avec ses 48 points en 51 matchs, le travail de Mark Cooper n’a pas passé inaperçu à travers la Ligue centrale de hockey junior A (CCHL). À la fin de la saison, il a été nommé défenseur de l’année et joueur finissant de l’année de la Ligue, en plus d’avoir été en nomination dans les mêmes catégories, cette fois nationalement dans la Ligue de hockey junior canadienne (CJHL).
En bon vétéran, c’est toutefois sur le succès collectif qu’il met l’accent en repensant à la saison. Une saison où les Hawks ont terminé deuxièmes au classement général de CCHL, en plus d’atteindre la finale de la Coupe Bogart pour une première fois en 16 ans. À ces deux chapitres, seuls les Sénateurs d’Ottawa Junior les auront finalement devancés.
« C’est sûr qu’elle ne s’est pas terminée comme on l’aurait souhaité […], mais c’était quand même une très bonne saison, autant pour les vétérans que les plus jeunes joueurs. Tout le monde avait un rôle et tout le monde a saisi l’opportunité qu’on avait », raconte le défenseur de 21 ans qui jouait bien souvent plus de 25 minutes par match.
Capitaine Cooper
En parlant de rôle, cette saison, Mark Cooper avait aussi celui de capitaine. Un « honneur » pour le principal intéressé qui demeure humble quant à cette attribution.
« En fait, je n’y ai pas vraiment pensé pendant la saison, parce que j’essayais surtout d’être un leader par l’exemple. Encore une fois, je ne suis qu’un joueur, si j’ai été capable d’avoir une bonne saison, c’est qu’on m’a donné l’opportunité d’avoir beaucoup de temps de jeu, en étant entouré d’excellents joueurs », affirme celui qui s’inspire de Roman Josi, un défenseur aussi bon offensivement que fiable défensivement et qui est justement capitaine des Prédateurs de Nashville dans la Ligue nationale de hockey.
Les River Hawks
Se remettant d’une blessure qui l’a tenu à l’écart de la finale de la Coupe Bogart, Mark Cooper assure qu’il sera prêt en juillet prochain pour le début du camp d’entraînement des River Hawks de UMass Lowell. Un programme qu’il a choisi en pensant à l’avenir.
« C’est un programme de hockey fantastique, avec de bonnes installations, une grande histoire et plusieurs joueurs ayant atteint les rangs professionnels, ce qui est justement mon objectif », avoue l’étudiant-athlète qui poursuivra parrallèlement des études en économie.
Fondé en 1967, le programme de hockey des River Hawks a remporté le championnat national de division 2 en 1979, 1981 et 1982. Dû à son immense succès, le programme a fait le saut en division 1 en 1984. Plus récemment, il a formé des joueurs comme Chad Ruhwedel, défenseur des Penguins de Pittsburgh, ou encore Connor Hellebuyck, gardien de but des Jets de Winnipeg.
Un Hawks pour la vie
Dans les dernières années, une « drôle de coïncidence » a mené Mark Cooper à passer presque l’entièreté de sa carrière avec « des » Hawks. D’abord, avec les Hawks de Cambridge, sa ville natale, dans le U15 et U16 AAA. Ensuite, en jouant pour les Redhawks de Cambridge (junior B). Puis, dans les trois dernières années, avec les Hawks de Hawkesbury (junior A).
Bien qu’il s’envolera bientôt chez nos voisins du Sud pour cette fois représenter les River Hawks de UMass-Lowell, le capitaine du Flock n’oubliera jamais ses années à Hawkesbury.
« Pendant les trois ans où j’étais en pension ici, Karine et Robert m’ont traité comme si j’étais un membre de leur famille […]. Cela a été un honneur de pouvoir faire partie de ce groupe, autant sur la glace qu’en dehors », conclut Mark Cooper, un « Hawks » pour la vie.
