Le Club Richelieu de Lachute a souligné ses 70 ans d’existence en tenant un souper réunissant une trentaine de membres anciens et actuels du club le 23 mai dernier au Club de curling de Lachute.

Fondé en 1952, le Club Richelieu de Lachute regroupe présentement 25 membres actifs qui se réunissent environ deux fois par mois. L’objectif du club est l’aide à la jeunesse et la promotion de la francophonie, d’une part, mais aussi l’épanouissement de ses membres, d’autre part.

«On souligne nos 70 ans de fondation et en même temps, on voulait faire un souper retrouvailles avec des anciens membres des dernières 50 années, explique le président du club, Iannick Charlebois. Au cours de son histoire, le club a été un pionnier dans l’aide à la jeunesse dans la région. On n’a qu’à penser à la piscine Richelieu, qui était dans le parc du même nom à Lachute, ou encore à la glissade.»

En effet, le Club Richelieu de Lachute a laissé sa marque dans le paysage lachutois. Le parc Richelieu, où se trouvait justement cette piscine et cette glissade mentionnées par monsieur Charlebois, a été nommé en l’honneur du club lorsque celui-ci a cédé ces terrains à la Ville de Lachute en 1967. Le boulevard Richelieu, dans Ayersville, a aussi été nommé en l’honneur du club. Quant aux Logements Richelieu sur le boulevard Tessier, bien qu’il s’agisse d’un organisme bien distinct, le club avait donné son appui à sa création dans les années 80.

C’est sans compter les nombreuses activités que le club a tenues, comme un carnaval et un pique-nique dans les années 50 et 60 (même Maurice «Rocket» Richard y a pris part!), ou celles qu’il tient encore, comme le Festival du homard (qui aura d’ailleurs lieu le 3 juin prochain), la Dictée Richelieu ou Opération Nez rouge Argenteuil. Le club continue aussi à contribuer financièrement à divers événements dans la région.

«On a été fondé en 1952. Ça permettait aux francophones de la région de se rencontrer, de s’épanouir et de développer leur art oratoire, explique monsieur Charlebois. Aujourd’hui, avec la Dictée Richelieu, on incite les jeunes à bien écrire. On fait des activités pour venir en aide à la jeunesse autant en sports, en arts et en francisation.»

Le Richelieu Guy Bélanger est le doyen du club lachutois aujourd’hui. Ce nonagénaire a joint le Club Richelieu il y a 68 ans et a trouvé l’expérience très enrichissante.

«J’étais un peu solitaire et là, j’ai pu découvrir d’autres gens, nous a-t-il expliqué. J’étais horloger et j’avais besoin de publicité. J’y ai vu une belle opportunité de me faire connaître.»

Il a cependant aussi beaucoup apprécié de pouvoir aider la jeunesse. Il a aussi vu le club changer au fil des ans, soulignant par exemple un voyage qu’il a fait avec le club vers la centrale de Manic-5 à bord d’un avion qui a décollé de l’aéroport de Lachute, chose qui serait plus difficile à organiser aujourd’hui.

«Ça beaucoup changé au fil du temps, il y a eu différentes étapes. Par exemple, quand on a commencé le Festival du homard, il y a 46 ans, ça ne coûtait que 35$. À l’époque, peu de gens connaissaient ça, le homard. Aujourd’hui, c’est devenu une activité très courue.»

Les personnes intéressées à en savoir plus sur le Club Richelieu de Lachute ou pour joindre le club peuvent visiter la page Facebook «Club Richelieu Lachute» ou écrivez au  clubrichelieulachute@gmail.com.