Des prix fous et des stocks en rupture! Le consommateur avisé a cependant des options, localement même…En voici quelques-unes.
La région qui regroupe Hawkesbury/Champlain/Grenville est très bien desservie par plusieurs choix de supermarchés d’alimentation: Independent, IGA, Freshco, Foodland, Walmart, Giant Tiger, sans compter quelques petites épiceries, boucheries, boulangeries, pharmacies ‘grande-surface’ et dépanneurs indépendants parseméssur ce même territoire. Le consommateur local a donc l’embarras du choix quand vient le temps d’aller ‘faire son marché’ hebdomadaire, d’autant plus que le Publisac local (dans lequel est inclus votre copie gratuite du Régional, distribué dans plus de 31,000 foyers de la région!) est disponible gratuitement et qu’il inclut chaque semaine les circulaires promotionnellesde presque tous ces grands magasins pour vous guider dans votre ‘pré-shopping’. Vous pouvez même vous abonner en-ligne à leur infolettre hebdomadaire (publisac.ca) et le faire en toute quiétude devant votre écran de choix. Saviez-vous que Publisac est un produit 100% recyclable, papier et plastique? C’est là une décision très sage et éclairée de cette compagnie qui distribue des millions de copies chaque semaine partout au Canada!
Revenons cependant à nos moutons : les PRIX! Le consommateur sérieux, perspicace, avisé, celui qui a développé de bonnes habitudes dans son magasinage, qui respecte ses choix (nécessités vs gâteries) et son budget, ne peut faire autrement que hocher la tête et être insulté par les prix souvent exorbitants de certaines denrées : passons la saga des fameux Rice Krispies dont la production a cessé pour cause de grève et qui se revendent en surenchère sur certains sites spécialisés à 50$ LA BOITE! Passons également la saga des milliers de poulets euthanasiés (800,000 dit-on) parce qu’ils étaient devenus trop gros (cause de grève prolongée) pour être transformés à la machinerie automatique sans la briser! Passons aussi la saga des porcs devenus obèses et prisonniers de leur stalles parce que les abattoirs en manque de bouchers ne suffisaient plus à la demande des producteurs, d’où sans doute le prix exorbitant du bacon! Passons finalement toutes les autres sagas qui ont eu un impact important sur la chaîne alimentaire, la disponibilité et le prix des produits : conteneurs, camionnage, météo, pandémie…
Quelles options sont disponibles pour permettre au consommateur d’économiser d’importants dollars et lui permettre de vivre à l’intérieur d’un budget ‘nourriture’ pré-déterminé et qui laisse peu d’espace aux augmentations impromptues? Faire un pré-magasinage à l’aide des circulaires et focaliser ses achats de base sur les produits en promotion : certaines économies peuvent être très significatives; les distances entre plusieurs de ces supermarchés étant minimes, considérer peut-être se rendre chez 2 ou 3 détaillants pour profiter des promotions de chacun et le faire dès le début de la promotion pour s’assurer que l’item soit en stock. Les plus zélés choisiront peut-être l’option du ‘couponnage’ où les plus expérimentés arrivent à acheter (presque voler!) certains produits pour des sommes ridicules et se bâtir un garde-manger inépuisable (de Rice Krispies par exemple!). D’autres utiliseront l’option coopérative : la petite entreprise de St-Isidore ‘Marché Full Bellies’, par exemple, offre ce service pour fruits et légumes qui sont vendus à prix (presque) coûtant. Finalement, ultime recours, les banques alimentaires locales : il s’en trouve une, souvent doublée d’une friperie, dans presque tous les villages de Prescott-Russell et d’Argenteuil.
Ces derniers temps, le taux d’inflation en alimentation se situe à 6.5%, et à 10% pour les viandes; les gens à salaire fixe, à revenu fixe ou à rente fixe qui ne sont pas sujets à une augmentation de salaire ou à un ajustement au coût de la vie sont de grands perdants. Ces nouveaux sommets atteints par l’inflation affectent toutes les personnes et compagnies impliquées, du producteur au transformateur à l’emballeur au transporteur et au détaillant : personne ne veut perdre dans le processus et y va de sa propre augmentation, qui devra être assumée par ceux qui sont au bas de cette pyramide, les consommateurs.
D’ailleurs, pour assainir et baliser les relations entre les supermarchés et leurs fournisseurs, les ministres de l’Agriculture de toutes les provinces et les membres de l’industrie planchent un code de conduite qu’on prévoit être prêt en avril 2022, un code qui sera cependant ‘volontaire’, mais qui devra répondre au défi de trouver un juste compromis, ‘a fair deal’ pour tous.
Quant au consommateur, qui fait un peu figure de ‘poisson’ dans cette saga, pour l’aider à résister aux tentations qui pourraient grever ou simplement crever son budget, les experts lui suggèrent quelques petits trucs, comme par exemple de ne jamais aller faire son épicerie LE VENTRE VIDE, de faire son épicerie LE MATIN pour profiter des rabais (surtout en viandes et fruits/légumes) et de la fraîcheur des stocks, de profiter des CARTES-FIDÉLITÉ offertes par certains détaillants qui permettent de récupérer des ristournes significatives. Certains ‘geeks’ suggèrent une alternative en-ligne: le site REEBEE.COM (disponible aussi en version française) que je vous laisse le plaisir d’aller découvrir! Bon shopping!