La Fondation Héritage St-André lance une campagne de financement afin de recueillir 60 000$ pour refaire le toit de l’ancien presbytère et des bureaux administratifs jouxtant l’église St-André-Apôtre. Pour l’organisme, il est important de préserver ce bâtiment qui est un lieu important pour la communauté de St-André-d’Argenteuil.
Créée il y a trois ans, la Fondation Héritage St-André a pour mission d’appuyer financièrement le conseil de fabrique de la paroisse St-André-Apôtre pour l’entretien et l’amélioration du bâtiment qui abrite l’église.
«On ne parle pas que de l’église: il y a les bureaux de la paroisse, l’ancien presbytère dans lequel on a aménagé trois logements, la bibliothèque Au fil des mots et la salle communautaire au sous-sol du lieu de culte, explique Luc Mercier, président de la Fondation. La pandémie a mis un frein à nos élans, nous empêchant d’organiser diverses activités afin de recueillir des fonds dédiés à notre mission.»
Actuellement, des travaux d’urgence doivent être faits à la toiture de l’aile ouest du bâtiment, qui abrite les bureaux administratifs et les logements. La Fondation espère amasser 60 000$ afin de payer ces travaux le plus tôt possible.
«Malgré la pandémie, on a quand même réussi à tenir de petites activités: on tient actuellement une vente de tourtières pour une deuxième année de suite et on a chapeauté le marché de Noël qui s’est tenu ici les 4 et 5 novembre derniers, indique monsieur Mercier. Ça nous a permis d’amasser des fonds un peu.»
Murs de briques pour un toit
Bien qu’ils aident, les montants récoltés jusqu’à présent ne sont cependant pas suffisants pour espèrer réunir la somme nécessaire rapidement. Pour cette raison, la Fondation Héritage St-André lance une campagne de financement durant laquelle les citoyens pourront acheter… des briques.
«Des briques, ça construit un village. À partir d’un don de 25$, les gens auront leur nom inscrit sur une brique et on va faire des murs avec celles-ci pour afficher leur don», explique Mélanie Charlebois, vice-présidente de la Fondation.
Ces murs de briques seront mis dans la salle communautaire, dans la nef de l’église et à l’extérieur du bâtiment de façon permanente. Chaque brique coûtera 1000$: un donateur pourra donc débourser ce montant pour avoir son nom en exclusivité sur celle-ci. Pour ceux qui feront des dons moins élevés, ils retrouveront leur nom sur d’autres briques en compagnie des noms d’autres donateurs. Des reçus d’impôts pourront être remis.
Les personnes intéressées à acheter une brique peuvent le faire en contactant les membres du conseil d’administration de la Fondation Héritage St-André, notamment son président Luc Mercier (514 941-1921) et sa vice-présidente Mélanie Charlebois (514 887-2551).
D’autres activités
Outre la vente de briques, la Fondation Héritage St-André prévoit tenir plusieurs autres activités pour amasser les 60 000$ nécessaires pour la réfection du toit. «On a plein d’activités rassembleuses qui auront lieu à la salle communautaire. On s’est dit que si on fait bouger notre village, après une activité réussie, les gens auront envie de revenir», mentionne madame Charlebois.
Ainsi, le 18 novembre, dès 17h30, se tiendra une Soirée canadienne avec souper, du nom de la fameuse émission des années 80 animée par Louis Bilodeau qui présentait des chansons du folklore traditionnel québécois. Le village de St-André-Est avait d’ailleurs pris part à un épisode dans le cadre de son tricentenaire. La soirée du 18 novembre se déroulera à la salle communautaire du sous-sol de l’église et sera animée par Les Ménétriers d’antan, un groupe de musique folklorique de 13 musiciens. Les billets sont en vente auprès de Linne Roquebrune au 450 537-3608 ou par courriel au nettoyeurdaoust@gmail.com.
La Fondation annonce également qu’elle mettra en vente très bientôt des biscuits en pot et qu’elle prévoit déjà tenir une activité lors de la fête des Mères.
«On comprend que pour l’église, il y a moins de pratiquants, souligne Gilbert Ladouceur, membre de la Fondation. Nous, on veut garder l’endroit en raison de la salle et du sens communautaire. On pourrait faire n’importe quoi dans [la nef], comme des spectacles, mais on veut garder le bâtiment en vie pour ne pas que ça devienne un fardeau pour la municipalité.»
Les travaux de réfection du toit devraient être faits dans les prochaines semaines.