le Jeudi 8 juin 2023
le Lundi 13 juin 2022 12:11 Sports

Joey Desjardins roule sur les nouveaux défis

Joey Desjardins roule sur les nouveaux défis
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Joey Desjardins a commencé sa saison sur les chapeaux de roue en participant à deux Coupes du monde en autant de semaines en Europe. Maintenant de retour au pays, il s’est confié au Régional par rapport à son début de saison, à la suite des choses et aux nouveaux défis qu’elle comporte.

« C’était intense, j’étais fatigué vers la fin », avoue d’entrée de jeu celui qui, en plus, participait à deux courses supplémentaires, le relais par équipe de Belgique et d’Allemagne, soit ses deux premières du genre.

Le trio canadien, composé de Joey Desjardins, Alex Hyndman et Matthew Kinnie, a d’abord obtenu une 9e position en Belgique. La semaine suivante, ils obtenaient le 7e rang en Allemagne, une nouvelle expérience fructueuse pour un trio normalement habitué à la compétition individuelle.

« On a aimé ça au bout! C’était notre premier événement […] qu’on pouvait se fier les uns aux autres. C’était le fun de voir la dynamique d’équipe, d’avoir le soutien des autres membres de l’équipe, même si c’était tough parce que c’était la dernière course de la compétition […] », raconte l’athlète de Hawkesbury.

D’ailleurs, cette 7e position a été obtenue malgré un début de course difficile, ce qui laisse donc entrevoir encore plus de succès à venir pour les nouveaux équipiers.

« J’ai crashé au premier tour […], le physio était au coin, il m’a aidé à repartir et on a quand même fini à 27 secondes de la première position, donc si je n’avais pas flippé on aurait été très proche », affirme-t-il.

En quête de constance

Au niveau individuel, après s’être classé 14e et 20e (18 km) aux courses contre-la-montre, ainsi que 7e et 11e à la course sur route (50 à 80 km), Joey Desjardins vise à monter son jeu d’un cran à plus courte distance.

« J’ai toujours eu un peu plus de talent dans les courses sur route. Lire le pacing de ces courses-là, c’est quelque chose qui me vient naturellement. […], mais la gestion de mes courses contre-la-montre, c’est toujours quelque chose qu’il faut que je travaille », indique l’athlète qui a représenté le Canada aux Jeux de Tokyo, visant aussi à « bâtir pour la fin de la saison » plutôt que de « peaker dès le début ».

Pour la fierté nationale

De retour au pays, avec l’arrivée imminente de la saison estivale, l’athlète originaire de Vankleek Hill partagera son temps entre le camping en famille et le centre national d’entraînement de Bromont.

L’attente ne sera toutefois pas bien longue pour son retour en action. La troisième compétition de sa saison sera celle du championnat canadien, présenté à Edmonton dès le 21 juin prochain. Une compétition nationale avec une signification différente, mais tout aussi spéciale.

« C’est gros, c’est le Canada, alors tu veux toujours bien faire chez toi. Je cherche le jersey [de la victoire] des nationaux depuis une couple d’années, mais mon compétiteur Charles [Moreau] me le vole à chaque fois par quelques secondes, alors j’aimerais vraiment aller le chercher cette année », témoigne l’athlète de 36 ans, en faisant référence à la fierté nationale qui y est liée.

Un mois d’août chargé

En parlant de fierté nationale, après avoir commencé sa saison en Europe, Joey Desjardins aura la chance de la terminer de la même manière qu’elle a commencé, mais cette fois à domicile. Après le Championnat canadien à Edmonton en juin, il participera à la troisième et dernière Coupe du monde de la saison à Québec du 4 au 7 août prochain. Dès la semaine suivante, du 11 au 14 août, il rivalisera dans la même province, mais cette fois bien plus au nord pour le Championnat du monde présenté à Baie-Comeau.

Même après deux saisons plus tranquilles à cause de la pandémie, un horaire chargé n’intimide pas Joey Desjardins.

En fait, l’athlète franco-ontarien en redemande.

« C’est sûr que tu aimes toujours ça de courser à la maison […]. En Europe aussi, parce qu’il y a plus de course, alors ce serait le fun de rester un mois là-bas [éventuellement] pour pouvoir courser encore plus avec ces gars-là (les Européens) », conclut Joey Desjardins, un athlète qui carbure au défi.