Par une belle et chaude soirée du début d’août, quoi de mieux que de faire un détour par les Laurentides pour aller voir ce qui s’y passe et ce qui attire les touristes en cette faste période estivale. On s’y rend en empruntant l’autoroute 15, direction nord et, par la suite, en prenant la sortie (pas très bien affichée) vers Saint-Sauveur.
La rue de la Gare nous emmène vers la rue Principale, une artère fort animée où se déroule leur Festival des Arts annuel. Au programme de cette soirée, au volet Côté Danse, Burn Baby, Burn, spectacle présenté par une troupe de neuf danseurs sous la direction de Guillaume Côté, chorégraphe.
“Le spectacle auquel vous allez assister n’a pas de trame narrative. Vous en ferez votre propre narration“, indique le chorégraphe qui a demandé aux spectateurs d’être indulgents envers les danseurs car ces derniers avaient passé cette journée chaude sous les réflecteurs du grand chapiteau pour paufiner leur prestation.
Pendant ce temps, autour du site principal érigé à côté de l’église Saint-Sauveur, le Burning Brass Band, une fanfare de la diversité féministe, formée de sept cuivres et percussions, amusait fort agréablement la foule qui s’assemblait sur le terrain et dans la rue pour les voir passer et les entendre se produire.
Notons que ce populaire festival avait inscrit à sa programmation 2024, l’Orchestre métropolitain sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, des soirées et ateliers de danse contemporaine, de tango et de salsa se déroulant sous les chapiteaux, ainsi que des performances dans les sentiers forestiers.