L’Office régional d’habitation d’Argenteuil (ORHA) a procédé à l’inauguration d’une murale collective réalisée par les résidents des habitations à loyer modique (HLM) dans le secteur Ayersville le 12 mai dernier.

L’œuvre a été réalisée dans la salle communautaire située au sous-sol du 115, rue Ayers. L’artiste Sophie Stella Boivin, de Brownsburg-Chatham, a conceptualisé la murale à partir des idées des résidents avant de superviser sa réalisation. Une projection de l’œuvre sur le mur a d’abord été faite pour en dessiner les contours et formes. Les résidents n’avaient plus ensuite qu’à peindre les espaces ainsi délimités, telle une peinture à numéros.

L’œuvre représente plusieurs éléments, de la diversité sexuelle, corporelle et raciale aux arts et à l’environnement, en passant par les divers groupes d’âge. Une trentaine de locataires sont venus donner un coup de main à la réalisation de l’œuvre lors d’une dizaine de rencontres de travail réparties sur un mois.

«Cette murale est le fruit d’un travail collectif et collaboratif et qui témoigne de l’engagement de chacun dans la création d’un espace commun de rencontres et d’échanges, explique Mélissa Desmarais, stagiaire en intervention communautaire à l’ORHA qui a eu l’idée de ce projet. Les gens ont pu exprimer leur attachement à leur quartier, leur ville, leur région. La murale transmet un message d’espoir et de solidarité avec tous ceux qui nous entourent.»

Ce projet a obtenu des subventions totalisant 5400$ en provenance de la MRC d’Argenteuil, du gouvernement du Québec et de la députée d’Argenteuil, Agnès Grondin, ainsi que l’association des locataires de l’ORHA.

«J’ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer tous ceux et celles qui sont venus faire la murale, ajoute madame Desmarais. On a eu des fous rires, on a partagé des expériences de vie… C’était vraiment intéressant.»

«Ça été une super belle expérience, confirme Viviane Côté, une résidente qui a contribué à la création de la murale. On a en plus rencontré d’autres gens du voisinage qu’on ne connaissait pas. C’était une thérapie! C’était agréable et plaisant!»