« Manger local » est devenu une tendance en alimentation. Toutefois, on utilise parfois ce terme sans trop savoir ce que cette action implique réellement, comment s’y prendre et s’il est possible de le faire toute l’année. Pourtant, il n’est pas nécessaire d’appliquer à la lettre les principes du mouvement locavore pour en tirer des bénéfices.
Que signifie « manger local »?
Bien que sa définition soit contestée, le mouvement est souvent associé à la réduction du kilométrage parcouru par les aliments, de leur fabrication à leur consommation. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a développé sa propre définition provisoire. Le terme « local » peut être utilisé pour les aliments produits dans la province ou le territoire où ils sont vendus ou, les aliments vendus dans une autre province ou territoire, mais dans un rayon de 50 km de la province ou du territoire où ils sont produits. Ainsi, le terme étant assez englobant, il existe plusieurs moyens de se procurer des produits locaux.
Est-ce possible de manger local toute l’année?
Trop souvent, on associe le fait de manger local qu’à la saison des récoltes des fruits et légumes au Québec et en Ontario. Toutefois, en développant certaines astuces, il devient possible de se procurer divers types de produits locaux de janvier à décembre. Plusieurs des moyens suivants permettent d’y parvenir.
Comment manger local?
D’abord, de la fin du printemps au début de l’automne, visitez les marchés publics pour acheter des fruits et légumes de saison tels que les fraises, les bleuets, le maïs et les concombres. Pour encore plus de plaisir, obtenez les aliments où ils sont produits, comme en faisant de l’autocueillette. Ensuite, consultez des guides de disponibilité ou des recettes comme ceux d’Ontario Terre nourricière pour connaître les fruits et légumes de saison ainsi que pour découvrir des recettes qui mettent en valeur ces aliments locaux. Également, pour les adeptes de jardinage, faites pousser vous-mêmes quelques légumes, fruits et fines herbes.
Par ailleurs, ne vous arrêtez pas qu’aux fruits et aux légumes. Le pain, la viande, les fromages, le miel, le sirop d’érable et plusieurs produits en conserve se trouvant sur les tablettes d’épicerie sont d’origine ontarienne ou québécoise. À l’épicerie, soyez à l’affût des logos comme Foodland Ontario/Ontario Terre nourricière et Aliments du Québec. De plus, pendant les saisons froides, considérez aussi la congélation, la mise en conserve et les légumes de serre.
Quels sont les bénéfices?
Les raisons d’acheter des produits locaux sont multiples et chacun peut y trouver son compte. Que ce soit pour profiter de la fraîcheur des aliments, encourager l’économie locale, découvrir les produits d’ici ou diminuer les impacts environnementaux du transport et du suremballage, toutes les raisons sont bonnes d’intégrer des aliments produits localement dans son alimentation. D’autant plus que les aliments locaux ne coûtent pas forcément plus cher. Il suffit de consulter les circulaires et de visiter les marchés publics ainsi que les producteurs, si cela est possible pour vous.
Bref, ajouter des aliments locaux à vos repas présente nombre d’avantages. Il en existe plusieurs moyens, qui peuvent être adaptés selon vos besoins, vos connaissances, vos habiletés et le temps dont vous disposez. Il est inutile de viser la perfection ni de se mettre de pression pour créer un impact bénéfique!
Un mot de l’autrice
