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le Jeudi 18 juin 2020 21:05 Municipal

Autre offre d’achat étudiée afin d’acquérir le terrain de l’École Christ-Roi

Autre offre d’achat étudiée afin d’acquérir le terrain de l’École Christ-Roi
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L’École Christ-Roi fut démolie en 2017 et le terrain a été acheté, pour 1$, le 11 mai dernier par une compagnie à numéro de Grenville appartenant à Sylvie Raymond. Cette dernière est venue expliquer au Régional, en compagnie de deux de ses partenaires d’affaires, qui sont aussi des membres de sa famille, le développement résidentiel qu’ils comptent construire sur ce terrain.

Le complexe résidentiel de 251 unités de logement, qu’elle dirigera avec ses fils Yan Raymond et Maxime Sévigny, cogestionnaires, devra être construit au printemps 2021 et prêt pour 2024. C’est l’une des nombreuses conditions de l’offre d’achat à l’étude et conditionnelle. Ces conditions doivent être respectées d’ici «30 à 90 jours» avant que le titre de propriété soit transféré. Le 11 juillet ou le 9 août 2020 est donc la date butoir afin qu’elle y arrive, selon le calcul. «C’est en juillet et on aura extension due à la COVID-19», note M. Robert Sévigny; conjoint de Mme Raymond.

Daniel Gatien, directeur-général de la Ville de Hawkesbury, note: «C’est un projet de 40 à 50 Millions de dollars [d’investissements privés].» La construction débuterait en mai 2021.

Le plan

Selon eux, «gymnase, piscine intérieure, quilles, pharmacie, bureaux de médecins, salon de coiffure, cinéma» y seront. Les services seraient disponibles via location d’espace à des fins commerciales.

Yan Raymond exprime: «On veut faire en sorte que les gens restent actifs, c’est le secret à un certain âge.» Ça sera un micro-village. Une section sera dédiée aux soins de longue durée. «On en a [planifié] 51 basés sur les besoins actuels. Si une capacité s’ajoute à cette future Résidence Prescott-Russell, peut-être va falloir revoir nos plans pour en faire la moitié.»

Il veut maximiser l’espace-client des résidents pour leur offrir un environnement sécuritaire exempt de troubles. L’espace habitable comme le prix de location vont être calculés au pied carré. La propriété compte un total de 337 000 pi2: «Jusqu’à la Marina. Tant qu’on n’a pas besoin des terrains, la Ville s’en servira et les entretiendra.» Les acheteurs promettent la création d’une centaine d’emplois, un stationnement souterrain et boîtes postales intérieures.

Le projet qui serait érigé par une compagnie; qui est à sélectionner, ne ressemblerait pas aux tours à logements de Grenville. Les acheteurs veulent construire des tours à logements logeant des gens «semi-retraités ou retraités aisés» qui vivraient leurs quotidiens dans ce micro-environnement sécuritaire et où la quiétude en bordure de la rivière est primordiale. Les acheteurs mettent l’accent sur le cours d’eau atout principal du site: «Tu ne peux pas avoir plus beau comme valorisation», note Robert Sévigny. Ils en maximiseraient la vue. «La cuisine ferait face à la rue, les fenêtres feraient face au bord de l’eau.» Selon eux, la proximité avec les hôpitaux de Hawkesbury et de Lachute en est un autre.

«Ça va aider à l’essor de la rue Principale», espère M. Raymond, en désignant ce projet dynamique.

  1. Gatien promet de «grosses retombées économiques» pour Hawkesbury: «C’est un projet majeur qui va répondre au problème de logement dans notre communauté.» On désigne la construction du projet et le retour de taxes comme les retombées indirectes de nouveaux [400] résidents à Hawkesbury.

D’autres projets

La mairesse, Paula Assaly, n’a pas voulu commenter le tout avant que l’acheteur remplisse toutes les conditions qui régissent l’acte de vente. Une de celles-là est d’aménager un sentier pédestre sur la propriété afin permettre la jonction entre le site et le Centre-Ville voire avec l’Ile du Chenail.

Le terrain de balle-molle et le Parc à chien municipal existant à l’arrière-cour de l’ancien Christ-Roi «seront relocalisés» après la vente de ce terrain: «L’acheteur va en prendre possession.» La Ville va étudier leurs destinations plus tard.

Retour sur les développements infructueux du passé

Les maires René Berthiaume et Jeanne Charlebois avaient auparavant tenté de vendre la propriété. Entre 2008 et 2014, la décontamination et la division du lot avaient stoppé le processus. M. Sévigny a confirmé que Mme Charlebois a voulu lui vendre le Christ-Roi 1$, deux ans après que le groupe ait refusé de l’acheter 1M$ et après que la Ville y ait investi 400 000$. Le Christ-Roi devenu insalubre et inexploitable; par la présence d’asbestos entre autres, a été démoli. «Nous avions décontaminé la partie identifiée lorsque mis au courant de la contamination. Le terrain a été vendu tel quel. S’il y a d’autres contaminants sur le site, ça sera leur responsabilité de le nettoyer», confirme M. Gatien en disant ne pas se souvenir du coût final de l’opération.

Le voisin récemment incendié, après que l’offre d’achat soit acceptée pour analyse, a déjà fait l’objet d’un questionnement à savoir si sa propriété pouvait être l’une des sources de contaminant. Personne n’a encore obtenu de réponse à cette question. Le groupe avance déjà avoir déboursé 400 000$ pour ça. Le quatuor investisseur achèterait le Leduc Snack bar s’il était à vendre.

  1. Gatien souhaite que les résidents de ce complexe profitent d’une saine retraite paisible à Hawkesbury.

Photo de courtoisie

Un aperçu d’une esquisse démontrant un possible état des lieux après la réalisation des travaux.