le Dimanche 20 avril 2025
le Vendredi 8 octobre 2021 12:11 Municipal

GSLR met l’écologie « de l’avant »

GSLR met l’écologie « de l’avant »
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Le 1er octobre dernier, la ville de Grenville-sur-la-Rouge a officiellement mis en branle la deuxième phase de son projet de forêt nourricière qui avait initialement débuté en mai dernier. En gros, c’est un immense jardin de permaculture qui a été mis en place devant l’hôtel de ville, le tout orchestré par Miriam Richer-McCallum, inspectrice de l’environnement pour la ville de GSLR, en collaboration avec Wen Rolland (au design), l’organisme à but non lucratif Arbres Canada, ainsi qu’avec la participation des élèves du Séminaire du Sacré-Cœur.

« Tout ce qui se retrouve dans le jardin est comestible et vient aider les autres plantes et fruits à se développer davantage. En le mettant devant l’hôtel de ville, on envoie aussi le message que l’environnement est une priorité pour nous et on espère que ça déclenchera un mouvement pour que tous les citoyens fassent de même », a mentionné Miriam Richer-McCallum avec passion.

Un message encore plus grand

En plus de vouloir lancer un mouvement, ce projet de permaculture, d’entraide et d’autosuffisance est d’autant plus symbolique de par la présence de Mirèle Ménard (directrice des services aux élèves du SSC), de Philippe Bélair (enseignant en science au SSC) et de huit de leurs élèves étant venus se salir les mains pour mettre le jardin sur pied.

« On voit aussi ça comme un échange de connaissances afin de transmettre ces valeurs vertes aux prochaines générations », a indiqué l’inspectrice en environnement de GSLR en ajoutant que le projet lui tient d’autant plus à cœur étant donné qu’il s’agit de sa ville natale et de résidence.

Un travail d’équipe

Bien que madame Richer-McCallum ait mis le projet en oeuvre, plusieurs autres y ont collaboré, notamment Wen Rolland au design que l’inspectrice avait auparavant rencontré dans une formation sur les forêts nourricières et a recontacté plus tard pour qu’il utilise son talent pour mettre le jardin en valeur. Plusieurs subventions ont aussi été nécessaires comme celle de 6500$ de Patience, Fruit & Co pour la première phase du projet, de 3500$ de l’organisme à but non lucratif Arbres Canada, de 3000$ de la députée provinciale Agnès Grondin ainsi que plus de 3000$ de la ville de GSLR, dont le maire Tom Arnold était d’ailleurs présent sur les lieux pour parler du projet qu’il a ainsi soutenu.

« On espère qu’un projet comme celui-ci permettra de commencer un vrai mouvement pour combattre les changements climatiques », a-t-il mentionné en français et en anglais en blaguant sur le fait qu’en plus du fait que ça ajoute de l’impact au message, le fait que le jardin soit en avant de l’hôtel de ville poussera encore plus les gens à l’entretenir.

Michael Rosen, ancien président, devenu conseiller pour Arbres Canada était lui aussi sur place pour parler de son organisme mais aussi pour souligner le travail de ceux qui ont participé au projet.

« Depuis notre fondation en 1992, Arbres Canada a planté plus de 83 millions d’arbres. Il faut noter que derrière chaque projet auquel nous avons travaillé se cache quelqu’un qui a travaillé extrêmement fort pour qu’il se réalise, je veux donc féliciter madame Miriam Richer McCallum pour toute son implication », a-t-il souligné.

Une commémoration toute spéciale

La veille de l’événement, soit le 30 septembre, se tenait la toute première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Dans ce contexte, il fut mentionné sur place par madame Richer-McCallum que les terres où se situent le jardin et donc l’hôtel de ville font partie du territoire traditionnel non cédé des peuples algonquiens. Ensuite, une fois les discours de tout le monde terminés, l’artiste de Calumet (d’origine autochtone) Gabriel Garcia a pratiqué une danse aztèque, en plus d’une musique traditionnelle pour notamment remercier les quatre éléments, le gardien de l’est, de l’ouest, du nord et du sud pour avoir rendu la création et le développement de ce jardin possible.