Quelques heures par semaine, l’Espace Green Beaver prend la Place des Pionniers à Hawkesbury. L’Espace Green Beaver n’est pas un endroit physique, c’est un espace de vie avec une série de spectacles et d’activités qui se tiennent à la Place des Pionniers et qui sont offerts gratuitement à la population.

C’est la troisième programmation estivale de l’Espace Green Beaver qui a été créée avec l’objectif de développer une vie communautaire et d’attirer les gens au centre-ville de Hawkesbury.

La ville de Hawkesbury, la COMZAC et plusieurs commanditaires se donnent la main pour donner vie à cet Espace. De la musique en direct s’entend de La Place les vendredis soir du 7 juillet au 26 août avec des performances de Feelin’ez, Barb’s & Marie Duo, Soul Station, Blues Jam, Mojo, Unleaded Blues Duo, 50 Proof et plusieurs autres. La liste complète est disponible à la page Facebook Espace Green Beaver.

Yvon Cayen et ses invités animent l’endroit les samedis du 8 juillet au 26 août. Le club Optimiste de Hawkesbury commandite les activités du lundi soir avec des classes d’art gratuites pour tous. Benoit Perrault invite les gens à vibrer tous les dimanches de 11h à midi avec des ateliers de djembé.

Benoit Perrault enseigne les cours de djembé et il est également le responsable bénévole de l’Espace Green Beaver. L’agent immobilier, musicien et membre Optimiste s’implique activement car sa ville lui tient à cœur : « Quand j’étais jeune la rue principale était l’endroit où on allait pour avoir du fun. J’aimerais retrouver ça, créer de la vie à Hawkesbury! »

Le djembé est un instrument de percussion africain en bois sur lequel est tendue une peau de chèvre. Initialement sur le continent Africain puis partout autour du globe, les rythmes du djembé sont joués pour toutes les occasions :­ mariages, fêtes, naissance, décès, etc.… Les sons vibrent dans le but de réunir les gens, de célébrer et de danser.

Le « djembefola » Benoit Perrault a compris depuis longtemps que la pratique du djembé est une activité complète qui répond à plusieurs besoins physiques, psychologiques et sociaux : « C’est comme de la musique mais en vibration. Quand tu es dedans, ton corps et ton cœur prend le rythme. »

La sensation euphorique du djembé n’est pas étrangère à son succès planétaire. Pas si loin à l’Est, des centaines de personnes se rassemblent tous les dimanches sur le Mont Royal pour vivre cette sensation de joie de « jammer » ensemble. Les Tam-tams du Mont Royal ont débuté en 1978. L’évènement dominical est devenu l’un des symboles de la convivialité et de la diversité de la ville de Montréal alors que des centaines de Montréalais et de visiteurs de toutes origines se rejoignent dans le rythme des djembés.

Joseph Omessi, résident de Hawkesbury apprécie l’opportunité de jouer du djembé les dimanches dans l’Espace Green Beaver de la Place des Pionniers, et résume candidement : « C’est simple, j’adore! »

        L’origine et la signification exacte du mot « Djembé » se perd dans le temps. Une des théories veut que le nom de l’instrument à percussion signifierait : « Anke djé, anke bé », qui se traduit par « Tout le monde se rassemble dans la paix. »