Le Sommet a soufflé ses 25 bougies, le 15 février, avec une cérémonie officielle et des festivités de tous genres soulignant le quart de siècle d’existence de l’école secondaire publique de Hawkesbury.
« Après 25 belles premières années, on regarde les 25 suivantes avec anticipation. On a hâte de voir ce qu’elles nous réservent et on a beaucoup d’espoir pour le futur », affirme David Shuh, directeur adjoint depuis cette année à l’école Le Sommet, où il enseigne depuis plus de 15 ans.
Pour l’avenir, Le Sommet se donne comme mandat de continuer d’offrir une « bonne programmation » pour ses élèves, notamment avec ses concentrations d’arts, de sports et internationale. L’un de ses défis sera aussi d’utiliser la technologie de façon productive dans les salles de classe : « C’est de s’assurer d’outiller nos élèves le mieux possible dans un monde en pleine évolution », ajoute David Shuh.
Retour en arrière
Avant de trop parler du futur, il faut toutefois souligner le passé. De par son 25e anniversaire, c’est en 1998 que Le Sommet a ouvert ses portes. Au départ, elle représentait en quelque sorte le pavillon francophone du Vankleek Hill Collegiate Institute. Six ans plus tard, en 2004, elle déménage finalement à son emplacement actuel, soit le boulevard Cécile, à Hawkesbury.
Pour la petite histoire, l’origine du nom « Le Sommet » a une signification double, venant notamment de son emplacement. D’abord, car elle est littéralement au sommet de la Ville de Hawkesbury, sur le Mont-Roc. Ensuite, de manière plus philosophique, car son objectif est d’aider ses élèves à atteindre leur sommet académique. Un objectif qui aura été atteint avec plusieurs d’entre eux, comme il a été vu lors des festivités du 25e anniversaire.
Le retour des anciens
Lors de ces célébrations, les élèves ont notamment joué une partie de hockey contre les enseignants, remportée par ces derniers. Plus encore, d’anciens membres de l’équipe d’improvisation ont aussi fait un retour victorieux au Sommet, en battant l’équipe actuelle de l’école, les Zouaves, par la marque de 6 à 4.
« On l’a vu pendant la célébration, mais c’est beau de voir les anciens revenir, s’impliquer et parler de leur expérience. Avec les années, on a même maintenant aussi des professeurs qui ont déjà étudié ici! », raconte David Shuh, arrivé à l’école Le Sommet en 2007, pour y enseigner l’histoire et le français, notamment.
Au cœur de la communauté
D’un bout à l’autre de ces 25 ans d’histoire, l’école est passée de près de 200, à 400 élèves. Au fil du temps, c’est aussi son ancrage dans la communauté qui s’est répandu.
« Nos élèves ont beaucoup de projets dans leur communauté ; on a une élève qui a fait une collecte d’habits de neige, un a amassé des denrées pour la banque alimentaire, un autre a amassé des jouets pour les enfants défavorisés pendant le temps des fêtes […]. Ce sont des exemples parmi d’autres, mais ça démontre qu’ils sont sensibles aux gens dans le besoin dans leur milieu », a fièrement relaté le directeur adjoint de l’école francophone.
Celui-ci n’est pas le seul à avoir remarqué cette étincelle qui émane des élèves du Sommet, ce fut aussi le cas du maire de Hawkesbury, Robert Lefebvre, présent lors de la cérémonie.
« C’est incroyable de voir comment les jeunes ont progressé, même versus ma génération! De voir leurs implications, je me dis qu’on a une belle jeunesse et une belle relève devant nous! », a-t-il lancé avec enthousiasme.
D’ailleurs, cette célébration a rappelé quelques souvenirs au maire de Hawkesbury. Ce dernier s’est rappelé avoir régulièrement fréquenté l’emplacement du Sommet dans sa jeunesse, bien qu’à l’époque c’était un drive-in et non pas une école qui s’y trouvait.
De retour au présent, Robert Lefebvre a finalement souligné qu’en plus du 25e anniversaire tout juste célébré par Le Sommet, l’école élémentaire publique Nouvel Horizon allait quant à elle célébrer ses 30 ans d’existence cette année. Un autre événement qui, selon lui, permettra de souligner de nouveau la pérennité de l’éducation francophone d’ici.
